Référent mobilité nationale et internationale : JOLY Claudine
Les règles relatives à la mobilité à l'étranger des apprentis ont été assouplies : le contrat d’apprentissage peut être en partie exécuté à l’étranger pour une durée de 1 an au maximum, avec au moins 6 mois en France (au lieu de 12 mois auparavant). Une simple convention de mise à disposition exigée pour les périodes de mobilité n’excédant pas 4 semaines.
Les apprentis ont désormais la possibilité d’effectuer une mobilité dans l'un des trois États membres de l’Espace économique européen n’ayant pas intégré l’Union européenne (Liechtenstein, Norvège et Islande) et en Suisse.
Les apprentis pourront obtenir une attestation validant les acquis de leur mobilité : deux arrêtés du 30 août 2019, publiés les 2 et 3 septembre 2019, prévoient à ce titre la création d’une unité facultative de mobilité dans les diplômes du baccalauréat professionnel, du brevet professionnel, du brevet des métiers d’art, ainsi que du certificat d’aptitude professionnelle (CAP), assortie d’une épreuve et d’une attestation dénommée « MobilitéPro ». Cette unité facultative de mobilité valide « les compétences acquises au cours d’une période de formation effectuée à l’étranger, en particulier dans le cadre des programmes de l’Union européenne ».